Image default
Info LGBT

Rencontre Gay et Lesbienne à Paris

Découvrez tous le endroits incontournable à voir et visiter pour faire une rencontre gay ou une rencontre lesbienne à Paris.
Avec 33 millions de visiteurs chaque année, Paris est l’une des villes les plus visitées du monde. Un patrimoine exceptionnel avec de nombreux monuments et musées, une gastronomie raffinée, des jardins où l’on se prélassera, une vie culturelle animée… Paris a également la réputation d’être une capitale romantique et vraiment friendly avec deux quartiers gays : le Marais et Montorgueil. Réputé râleur, le parisien sait aussi se montrer charmeur, accueillant… et puis il pratique facilement le french kiss ;-). Alors pourquoi pas Paris, voici tout plein de bonnes adresses pour un séjour très gay.

Quand y aller ?

Le printemps met en valeur les nombreux jardins parisiens et l’été permet d’aller piquer niquer ou bronzer sur les quais de Seine, mais l’automne y est très agréable et l’hiver donne l’occasion de redécouvrir les nombreux petits cafés, restaurants ou galeries couvertes. Quelles que soit la saison, Paris séduit et il y aura de quoi faire d’un point de vue culturel ou au niveau de la vie gay. La Marche des fiertés (ou gay pride) a lieu habituellement lieu le dernier week-end de juin.

Ce qu’il faut faire

Le Vélib, contraction de vélo et liberté, est bien installé à Paris. Il y a des stations de partout, les voitures respectent les voies cyclables qui sont nombreuses et vous pouvez prendre un abonnement pour quelques jours. Vraiment agréable pour visiter Paris ! Autre expérience, mais plus reposante : le bateau mouche. Pris au pied de la tour Eiffel, vous ferez un aller-retour sur la Seine et verrez de nombreux monuments sous un angle différent. Vraiment bien, notamment à la tombée de la nuit car les monuments sont bien éclairés. Il existe également de nombreuses visites guidées originales et notamment à bord d’une 2CV, en Segway, en vieux bus, à travers un jeu de piste ou tout simplement avec des passionnés d’art.

Côté gay, Paris Gay Village propose des visites Inverties pour présenter l’histoire et les cultures du Paris homosexuel du XVIIème siècle aux années 80. Il y a une nouvelle visite chaque mois et une vingtaine au catalogue. Paris Marais propose des visites en petit véhicule Tweezy « Queen of Le Marais » ou des parcours d’art contemporain. Pour un jogging friendly, pourquoi pas rejoindre les Front Runners de Paris qui organisent des entrainements toute l’année. Pour de la rando en Ile-de-France, c’est avec l’association Randos.

Pour le shopping, il faudra faire un tour aux Mots à la Bouche (6 rue Sainte Croix de la Bretonnerie) qui est la librairie gay parisienne et des provisions de sextoy ou lubrifiant à la boutique IEM (16 rue Ste Croix de la Bretonnerie) ou chez Boxxman (2 rue de la Cossonnerie, métro Châtelet-les Halles). RoB Paris (8 square Ste Croix de la Bretonnerie) et Mister B (24 rue du Temple) sont les plus complets pour les équipements en cuir et latex.

La gastronomie

La cuisine française a bonne réputation grâce a ses spécialités régionales et toutes se retrouvent à Paris. Galettes bretonnes, choucroutes alsaciennes, cassoulets et autres confits du sud ouest… vous allez pouvoir croquer la France à pleine dent ! Cela commencera dès le matin par le passage dans une boulangerie pour des croissants, pâtisseries ou seulement du pain frais. Aller chez le très friendly Stohrer (51 Rue Montorgueil) qui existe depuis 1730 et propose d’excellentes tartes au chocolat et les meilleurs croissants de la capitale. Le Gay choc (45 rue Sainte Croix de la Bretonnerie) fait toujours sensation avec ses viennoiseries en forme de bite. Si les macarons de la Durée ont une réputation internationale, goûteux ceux de Pierre Hermé, un challenger qui monte et se montre beaucoup plus créatif côté parfum.

Pour déjeuner ou dîner, la tendance, c’est la bistronomie, contraction de « bistrots » et « gastronomie ». Il s’agit de petits établissements à la cuisine inventive avec de bons produits du marché et des chefs issus des plus grandes maisons. On se régale au Comptoir du Relais (9 Carrefour de l’Odéon, métro Odéon) tenu par le chef Yves Camdeborde, chez l’Ami Jean (27 rue Malar, métro Invalides) de Stéphane Jégo près des Invalides, à l’Office (3 rue Richer, métro Grands Boulevards) où Yosuke Yamji montre toute son audace, chez Jaja (3 rue St-Croix-de-la-Bretonnerie) au cœur du Marais. Paris est également très riche en cuisine du monde. La rue Sainte Anne près d’Opéra rassemble de nombreux restaurant japonais/coréen, il y a un quartier Indien au dessus de gare du nord, chinois près de place d’Italie, … De la cuisine étoilée au petit bistrot de quartier, vous trouverez votre bonheur.

Côté ultra friendly, une petite mention pour Christophe du Gai Moulin (10 rue Saint-Merri, métro Hôtel-de-Ville) qui est l’un des plus ancien resto « gay » du Marais ; Pascal et Romuald au 48 Condorcet (48 rue Condorcet, métro Anvers) qui propose de la cuisine française traditionnelle ; le chic et décontracté Des Gars dans la Cuisine (72 Rue Vieille du Temple) et leur cuisine ouverte ; Chez Mémé (124 rue Saint Denis, métro Etienne Marcel) qui propose la cuisine de nos grand mères dans un décors original ; les saveurs exotiques et les plats traditionnels français du Lézard café (32 Rue Étienne Marcel) ; le Loup Blanc (42 rue Tiquetonne) à Montorgueil avec une cuisine simple, parfumée et un très bon brunch ; le Sans Gêne (112 rue Legendre, métro La Fourche) pour ses burgers et bagels ; Tata Burger (54 rue Sainte Croix de la Bretonnerie) pour ses burgers et milkshake ultra friendly ou le plutôt chic Who’s (14 rue Saint-Merri, métro Rambuteau) qui nous servira jusqu’à 6h du matin.

Vie nocturne Gay à Paris

Dès la fin de matinée il sera possible de se rendre à l’Open Café (17 rue des Archives, métro Hôtel de Ville) pour le déjeuner, voir et être vu sur sa terrasse été comme hiver ou prendre un verre autour du grand bar circulaire. C’est un classique dans le Marais. Les Marronniers (18 rue des Archives) est un café également ouvert toute la journée et très fréquenté par la communauté. En fin d’après-midi, à quelques mètres de là, le Cox (15 rue des Archives) ouvre ses portes pour un public plus cuir ou uniforme. Terrasse bondée et déco régulièrement changée, c’est une des institutions les plus dynamiques du quartier. Non loin de là, à partir de 20h, le Raidd Bar (23 rue de Temple) est un autre incontournable pour son ambiance festive et ses garçons faisant leur show sous la douche qui sert de scène. Unique et terriblement sexy. Il faudra aller du côté de Châtelet, pour rejoindre le mythique Banana Café (13 rue de la Ferronnerie), ses soirées extravagantes et ses gogos boys tous les soirs sur scène et sous les palmiers.

Et nous n’oublions pas : le Quetzal (10 rue de la Verrerie) et son billard convivial ; le Duplex (25 rue Michel le Comte, métro Rambuteau) et sa house music ou ses expos ; le Bears’ Den (6 rue des Lombards) qui accueille les bears, daddies et leurs admirateurs ; ses voisins, le Sly Bar, The Labo avec ses after work Celib or not et le Tropic Café sont au 22, 37 et 66 de la même rue ; le Spyce Bar (23 rue Ste-Croix de la Bretonnerie) avec des gogos et ses voisins, le Freedj et le Feeling au 35 et 45 de la même rue ; enfin, le Velvet (43 rue Saint-Honoré, métro Châtelet) qui est un bar à cocktail fréquenté très friendly avec des DJ house/electro/rnb qui mettent une ambiance de folie.

Sinon les cabarets sont toujours vivants à Paris ! A Montmartre, celui de Michou (80 rue des Martyrs, métro Pigalle) et ses artistes transformistes. La salle est toute petite et c’est un véritable monument historique ! L’Artishow (3 Cité Souzy, métro Rue des Boulets) est un autre dîner/spectacle transformiste plutôt convivial et un peu plus grand. Alors à vous, Mylène Farmer, Sheila, Dalida, Piaf… mais aussi Madonna, Cher ou Michael Jackson !

Côté clubbing, le Club 18 (18, rue du Beaujolais, métro Palais Royal, Pyramide ou Bourse) est le plus ancien club gay de France. Il existe depuis plus de 60 ans et propose dance, électro, pop ou disco… tous les styles s’y retrouvent avec des soirée beaux gosses, mousse, célibataires… Le mythique Gibus (18 rue Faubourg du Temple, métro République) qui existe depuis plus de 40 ans, s’est complétement transformé avec un club doté d’un nouveau sound system, light show et espace cruising. La nouvelle équipe travaille sous le label Wake Up Paris ! et proposera des soirées gays tous les samedis comme Scream, Beyond, Rapido…

Les torrides soirées BBB (pour Black-Blanc-Beur) continuent dans des endroits variées. La Lim propose deux soirée une fois par mois: Docteur Love un samedi et Lim Teadance un dimanche. Under-T Party est au club 79 (22, rue Quentin Bauchart, métro George V). Le Queen (120, av. des Champs Elysées, métro George V) n’est plus gay mais reste très friendly.

Dans un style très différent, la Boîte à Frissons, anciennement le Tango (11 rue au Maire, métro Arts et Métiers) propose un bal gay et lesbien les vendredi, samedi et dimanche soir. Elle est tenue par Hervé, surnommée Madame Hervé qui est un véritable personnage. Sur une piste en parquet, des couples enchaînent valses, tangos, pasodobles, polkas, rocks… jusqu’au Madison de 0h30 qui laisse place aux discos et autres musiques plus récentes. Régulièrement, le bal des célibataires voit Madame Hervé tenter de former des couples. Un grand moment de rigolade.

Saunas gays à Paris

Alors que la tendance est plutôt à la désaffection des saunas, Paris est plutôt bien doté avec des établissements de qualité. Comme dans les sex-club, la tendance est au naturisme et l’hygiène est bien respectée dans les établissements phares. Pas de soirées mousses ou de fêtes décadentes en bordure de piscine… il y aura d’autres lieux de perdition pour cela 😉

Le plus connu est souvent le Sun City (62 boulevard de Sébastopol, métro Etienne Marcel) car il est central, très vaste et original avec ses faux décors indiens, sa grande piscine, son jacuzzi, son très grand hammam à recoins, les douches grottes, la grande salle de muscu… A l’étage, un labyrinthe avec ses peintures érotiques, des cabines avec des portes en bois et quelques recoins sombres. C’est plutôt bien fréquenté avec une faune sexy. Seul bémol, la clientèle qui semble souvent plus y aller pour se regarder que pour consommer.

Il y a l’IDM 54 rue du Faubourg Montmartre, métro Grand Boulevard) qui est également très vaste avec ses 4 niveaux tout en longueur ; la décoration n’a pas le cachet du Sun City et il y a un peu moins d’équipements, mais c’est peut être plus sexe et 100% naturisme du jeudi au dimanche. Certaines cabines sont à thème et de taille très différentes… l’endroit se découvre et a plein de recoins cachés.
Le Key West (141 rue Lafayette, métro Gare du Nord) a aussi opté pour la 100% naturisme mais du lundi au mercredi. Il est sur 3 niveaux vraiment très agréables avec une clientèle black importante. Il est très animé à la sortie des bureaux avant de prendre le train à la Gare du Nord voisine. C’est chaud en mode exhib dans le hammam, mais le reste se passe en cabine.

Le Gym Louvre (7 rue du Louvre, métro Louvre-Rivoli) est une salle de sport qui couvre tout le rez-de chaussée. Il y a un grand hammam qui peut être animé, des cabines et un labyrinthe. La clientèle est plutôt jeune et musclé même si certains y viennent plus pour trainasser dans le hammam que dans la salle de sport.

Dans un style oriental, Le Riad (184 Rue des Pyrénées, métro Gambetta) est un tout petit sauna qui ne manque pas de charme. C’est un peu isolé et pas forcément très fréquenté, mais vraiment convivial et très réussi côté thème.

Sinon, il y a le King Sauna (21 Rue Bridaine, métro Rome ou Place de Clichy) qui est plutôt un sauna de quartier assez populaire.

Viennent ensuite les autres fréquentés par une clientèle vraiment mature : le kitchissime mais très bien entretenu Bains d’Odessa (5 rue d’Odessa, métro Montparnasse) installé dans des bains historiques construits en 1895 devient aussi le repère des bears le samedi ; Euro Men’s Club (10 rue Saint-Marc, métro Bourse ou Grands Boulevard) inspiré par la Rome ancienne ; le sombre et très vieillot TiL’T Sauna (41 rue Sainte Anne, métro Opéra) ; l’Atlantide Sauna (13 rue Parrot, métro Gare de Lyon) et sa clientèle bi ; le délabré 100% naturiste sauna Mykonos (71 rue des Martyrs, métro Pigalle) ou enfin les Bains Montansiers (7 Rue de Montreuil, métro Château de Vincennes) et sa clientèle bear.

Sex-club gay à Paris

De nombreux sex-clubs vous permettront de satisfaire vos envies de sexe avec les locaux ou les touristes de passage. La tendance est au naturisme et aux pratiques les plus hards.

Le plus connu est souvent le Dépôt (10 rue aux Ours, métro Etienne Marcel) entre le Marais et les Halles. Espace clubbing l’Addikt entièrement refait au rez-de-chaussée et gigantesque labyrinthe avec de nombreuses cabines au sous-sol. C’est assez sombre et pas toujours très propre, mais l’endroit a ses adeptes et ouvre tous les jours dès 14h.

L’Impact Bar (18 rue Grenetta, métro Etienne Marcel) fait également partie des incontournables du Q parisien et a été le premier à opter pour le concept de bar naturiste. Ce n’est pas immense mais toujours très fréquenté par des mecs de tous âges et plutôt sexy. Bar au rez-de-chaussée et un sous-sol avec des espaces bien éclairés très exib et des zones plus sombres. Pas de porte pour s’enfermer, le principe est d’être à poil et ne pas être coincé. Les plus de 22 cm entrent gratuitement le mardi soir… un surplus de cm apprécié !
Très bien équipé, le Bunker (150 rue Saint-Maur, métro Goncourt) a de nombreux glory-hole, prisons, fuck bar… L’Entre deux Eaux (45 rue de la Folie Méricourt, métro Oberkampf) tenu par Patrice est 100% naturiste ; Krash (12 rue Simon Le Franc dans le Marais) est un nouveau sex-club avec des samedi après midi naturiste et des Orgiak party ; La Mine (20 rue au Plâtre dans le Marais) rassemble les garçons cuir et fétichistes avec des apéros et des expos. Il y a aussi le très convivial Mec Zone (27 rue Turgot, métro Anvers) au pied de la butte Montmartre qui existe depuis 1991 ; tout aussi ancien et plutôt ciblé bear, le One Way (28 rue Charlot, métro République) est tenu par Fabrice et Jeff ; le Micman (24 rue Geoffroy l’Angevin, métro Rambuteau) est un petit bar qui attire une clientèle mature.
Pour des pratiques plus hard, il faudra rejoindre le Secteur X (49 rue des Blancs Manteaux, métro Hôtel de Ville) pour ses leather & slaves afternoon du samedi ou snike and piss du dimanche ; le Full Metal (40 rue des Blancs Manteaux, métro Rambuteau) est très animé tard dans la nuit ; le Mensch (34 rue Charlot, métro Saint-Sébastien Froissart), anciennement le Glove est le petit dernier qui monte avec ses soirées dog-training, bondage et dressages sévères du lundi, fist, double fist, dildos & toys du mardi, golden shower & punishement du mercredi…
Donc là, quel est le plan Q qui vous tente ? Paris offre vraiment un large choix.

Lieux de drague Gay à Paris

Avec l’apparition des smartphones et les applications comme Grindr permettant de savoir qui drague et à quelle distance de soi (parfois quelques mètres seulement !!!), les lieux de drague ont baissé en fréquentation. Seuls restent ceux qui aiment le frisson et l’interdit du plan Q en extérieur, l’expérience de l’approche beaucoup plus sympa qu’on plan cul négocié sur internet, un sauna ou un sex-club.

La clientèle est très variée, des très jeunes aux très vieux, avec des mecs discrets, de grosses chaudasses, d’autres qui n’aiment pas les « folles musclées » du Marais, quelques homophobes qui viennent tout de même pour une pipe car leur femmes n’aiment pas sucer. C’est toujours moins cher que d’aller aux putes ! Enfin et cela en excite certains, un sondage indique que les dragueurs extérieurs sont à 70% hétéros, souvent mariés et avec enfants.

Rappelons pour la bonne forme que les pratiques sexuelles, l’exhibition, le racolage et la prostitution sur les lieux publics sont strictement interdits par la loi française. Il serait intéressant que l’on s’intéresse aux expériences hollandaises, faites notamment à Amsterdam et Rotterdam, où baiser dans les parcs publics est autorisé, une fois la nuit tombée, dans certaines zones délimitées par des panneaux. La présence policière sert alors uniquement à éviter les agressions. Le plaisir du plan Q en extérieur sans l’infraction.

Sans doute le plus étonnant car au cœur de l’activité touristique, les bosquets qui entourent le Caroussel du Musée du Louvre offrent un petit labyrinthe, du genre Alice au Pays des Merveilles, toujours un peu fréquenté et qui s’anime vraiment à la nuit tombée. Dans la semi-obscurité, les hommes se croisent, se regroupent et il y a de l’action. Les sorties de secours du musée, qui est sous vos pieds, débouchent dans les buissons et sont à l’abri des regards. Elles sont parfois aussi bondées qu’une backroom de sex-club. Il faudra faire attention à son portable et portefeuille car l’obscurité attire un peu tout le monde. Par ailleurs, la police est très présente en journée pour faire fuir ceux qui persistent à chasser de jour. Alice, c’est mieux by night !

Non loin de là, le jardin des Tuileries côté Seine derrière l’Orangerie ou en dessous sur les Quai de Seine au même niveau, ne sont plus vraiment un lieu de rencontre gay mais certains y trainent, sans doute par nostalgie. C’est vrai que c’est un endroit agréable et les joggers s’y croisent en s’observant plus ou moins discrètement. C’est un peu la même chose pour le Champ de Mars, près de l’Ecole Militaire…

Il y a toujours la Porte Dauphine occupée par les prostitués avec de la drague dans les bosquets à l’arrière du restaurant du Pavillon Dauphine. Les mecs se rencontrent dans les allées du bois et les sous-bois. C’est réputé pour des plans très directs et rapides. Egalement de la drague au cimetière du Père Lachaise, mais surtout l’été. En entrant par l’entrée principale, le coin de drague se trouve sur le côté droit dans la division 39, 28 et 40. Sinon, les Sablières, dans le prolongement du quai d’Austerlitz, qui ont longtemps été un lieu de débauche ne le sont plus depuis que des travaux ont été réalisés.

A proximité de Paris et accessible en métro (ligne 1), le bois de Vincennes est assez animé. Il faut se garer devant le château ou route de la Pyramide où il y a un parking. Prenez la route Dauphiné jusqu’au rond-point, puis allez vers l’observatoire ornithologique en prenant un des petits chemins sur le côté droit. Dans le petit bois après la clairière, cela drague un peu. Plus loin, une seconde clairière où cela bronze et de la drague dans le bois suivant. C’est très fréquenté l’été ou les week-end aux beaux jours et plutôt chaud.

Un peu plus éloigné, il y a le bois de Verrière (photos ci-dessus), qui permet de bronzer, draguer dans une clairière ou faire un plan Q dans une zone militaire désaffectée assez insolite. C’est près de Verrière-le-Buisson. Prendre l’A86 à Clamart et direction de Créteil ; il y a un panneau bois de Verrière avec un virage assez raide et la possibilité de se garer. Si vous venez par les transports en commun, prendre un bus jusqu’à Ront-Point du Petit Clamart, puis le pont piéton qui enjambe l’A86. Cela drague direct sur le côté gauche dans le bois, un peu plus loin sur le côté droit, mais pour atteindre la clairière, il faut longuement marcher sur la Route de Verrière jusqu’au rond point piétonnier et prendre l’a route de la Sygrie sur une trentaine de mètres puis prendre à gauche. La clairière est agréable avec pas mal de monde qui y bronze l’été puis drague dans les parcours environnant. Pour aller jusqu’à la zone militaire, il aurait fallu poursuivre tout droit au premier rond point et aller jusqu’à l’autre bout du bois. C’est sur le côté droit, vous le reconnaitrez facilement à la longue palissade de béton taguée. Elle comporte quelques entrées. L’intérieur est composé de nombreux bâtiments et il y a même des souterrains. C’est assez ludique mais des bandes pas forcément friendly y viennent aussi s’y amuser. La prudence est vraiment de rigueur.

Où se loger

Beaucoup de gays optent pour un hébergement au cœur du Marais où les garçons se tiennent facilement par la main et où ils trouvent une très grande concentration d’établissements gay. Montorgueil à proximité des Halles est le second quartier très fréquenté par les gays. Mais dans l’ensemble, Paris est accueillant et vous ne devriez rencontrer aucun problème si ce n’est le prix des chambres qui est généralement élevé. Pas de chambre d’hôtes gay, la mode étant plutôt aux locations d’appartements pour une ou plusieurs nuits. Elles peuvent être friendly via les réseaux d’Absolu Living, MisterBnB, Ebab ou My City Flat.

Côté hôtel, vraiment friendly et à deux pas du Marais, l’hôtel Beaumarchais (3, rue Oberkampf) est vraiment agréable et raisonnable en tarif. L’hôtel Jules & Jim (11 rue des Gravilliers, métro Arts et Métiers) propose 23 chambres dont certaines ont un très belles vue sur les toits de Paris.

Dans les environs

A 1h de Paris, en pleine campagne, le Mas Cocoon permet un week-end au calme avec une grande piscine naturiste couverte qui fonctionne toute l’année. Sauna, salle de sport, billard… Les repas sont pris en commun dans la salle à manger et l’ambiance est à la franche convivialité.

Comment s’organiser

Rien de plus simple que d’organiser sa virée parisienne. Si vous venez en avion, vous arriverez à Roissy Charles de Gaulle ou Paris Orly. Venir dans Paris peut se faire en transport urbain, mais si votre arrivée est tardive préférez les bus comme RoissyBus ou OrlyBus qui sont plus sûr. Vous pouvez venir en taxi, il vous en coûtera 60/70 euros en moyenne depuis Roissy. Les transports en VTC deviennent populaires et seront un peu moins couteux ; il faut réserver en ligne. Si vous venez en train, vous arriverez dans l’une des 6 gares parisiennes qui sont connectés au réseau de métro. Dans Paris, métro et bus sont les moyens les plus rapides de circuler. Tout est ainsi à 30 minutes maximum de transport et vous évitez les embouteillages. Les pass Paris Visite permettent d’utiliser tous les transports en illimité et s’achètent dans tous les points de vente de la RATP. Sur place, réserver son hébergement le plus tôt possible afin d’avoir plus de choix ainsi que votre visite à la tour Eiffel afin d’éviter trop d’attente.

Related posts

les défis du nouveau président

administrateur

Comment les artistes queers se réapproprient leur image

administrateur

La tuerie d’Orlando, une attaque homophobe sans l’ombre d’un doute

administrateur

Une relation avec l’Europe à l’épreuve de l’homophobie d’État

administrateur

La culture pop, refuge des enfants « queer » ?

administrateur

Quel droit à la ville pour les LGBT+ ?

administrateur